L’Université de Camerino — www.unicam.it
Grâce à son histoire riche et ancienne, l’université de Camerino est l’une des universités les plus intéressantes et les plus innovantes d’Italie. Depuis près de 700 ans, Camerino et son université expriment une essence unique qui a su évoluer et affronter les défis du temps tout en restant fidèle à elle-même, à ses valeurs et à sa longue tradition.
L’UNICAM est donc enracinée dans le passé, mais elle se développe et se transforme en se tournant vers l’avenir.
L’université de Camerino (également connue sous l’acronyme UNICAM) se compose de cinq facultés : Architecture, Pharmacie, Droit, Médecine vétérinaire et Sciences et Technologies (qui comprend Sciences biologiques, Physique, Chimie, Mathématiques et Informatique, Médecine expérimentale, Sciences de l’environnement, Sciences de la terre et Sciences morphologiques).
Université aux ambitions européennes, Camerino s’est toujours engagée à développer une offre éducative différenciée et d’avant-garde ; en témoignent les masters très innovants, l’utilisation des technologies télématiques les plus modernes et l’attente moyenne du premier emploi, qui, pour la plupart des diplômés de l’UNICAM, est inférieure à six mois.
La faculté, active depuis au moins le XIIIe siècle avec des cours de droit civil, de droit canonique, de médecine et de matières littéraires, a été la première de la région à être élevée au rang d’Étude Générale. Le 20 septembre 1336, le nonce apostolique Bertrand de Déaulx accorde à la ville de Camerino la possibilité de nommer des capitaines des arts, des conseillers, des notaires de la curie et des réformations. Le 29 janvier 1377, Grégoire XI, accueillant la demande de Gentile III da Varano, seigneur de Camerino, envoya une bulle à la ville et au peuple par laquelle il autorisait, après un examen approprié, à nommer des bacheliers et des médecins avec autorité apostolique. Les statuts de Camerino de 1424 et de 1560 proposèrent une série de règles détaillées pour l’École : la prééminence absolue du Collège des médecins sur toute autre corporation, des exceptions dans les lois visant à réprimer le luxe pour les diplômés, et de nombreuses autres. Mais la « nouvelle ère » de l’Université de Camerino débuta avec la bulle « Liberalium disciplinarum » du 15 juillet 1727, par laquelle Benoît XII reconstitua l’Universitas Studii Generalis avec les facultés de théologie, de droit, de médecine et de mathématiques. Quelques années plus tard, et plus précisément le 13 avril 1753, l’empereur François Ier du Saint-Empire étendit la validité des diplômes obtenus à Camerino à l’ensemble du territoire du Saint-Empire romain germanique et conféra au recteur le titre de comte palatin.
Plus tard, une fois la domination napoléonienne finie, pendant laquelle l’université risqua de disparaître, Pie VII autorisa sa restauration provisoire par un rescrit du 30 septembre 1816. La consécration définitive de l’Université fut toutefois décrétée le 28 août 1824 par la bulle « Quod Divina sapientia » émise par Léon XII. En 1827, la bulle fut entièrement exécutée et l’apparence de l’université fut complètement définie. L’Université de Camerino comprenait une Faculté de Théologie, une de Droit, une de Philosophie et mathématiques, et une de Médecine et de Chirurgie ; cette dernière comprenait l’enseignement de la chimie et un cours spécifique de pharmacie.
En 1861, lorsqu’elle fut annexée au Royaume d’Italie, l’université fut proclamée « libre » et elle le resta jusqu’en 1958, date à laquelle elle devint une université d’État.